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Affaire de Bétharram : au Rassemblement national, silence et malaise sur un « dossier pourri »

May 15, 2025 IDOPRESS

Marine Le Pen (à droite) et Jordan Bardella,président du Rassemblement national,à Paris,le 30 avril 2025. CHRISTIAN HARTMANN/REUTERS Le Rassemblement national (RN) n’a rien vu à Bétharram (Pyrénées-Atlantiques). Renaud Labaye,puissant secrétaire général du groupe parlementaire d’extrême droite,se souvient d’avoir passé une nuit au sanctuaire marial,dans le cadre d’un pèlerinage l’amenant de Lourdes (Hautes-Pyrénées). Mais pour le reste,à savoir les scandales de pédocriminalité ayant longtemps perduré au collège-lycée catholique Notre-Dame-de-Bétharram,le RN reste d’une discrétion de violette,trois mois après la mise en cause,en février,de François Bayrou en marge de cette affaire.

L’imminence de l’audition du premier ministre,mercredi 14 mai,par une commission d’enquête parlementaire sur la prévention des violences dans les établissements scolaires,n’y change rien : le RN n’affiche pas un intérêt prononcé pour le sujet,malgré les 200 plaintes,dont 90 à caractère sexuel,déposées depuis février 2024. Depuis cette date,ni Marine Le Pen ni Jordan Bardella n’ont pris la parole à ce sujet – hormis une réponse à un journaliste en marge d’une séance de dédicaces,pour ce dernier –,et aucune des 40 questions au gouvernement à disposition du RN n’a porté sur cette affaire. Le parti d’extrême droite n’a pas paru davantage impliqué dans le cadre de la commission d’enquête,sinon pour demander,par courrier,l’audition d’Anne Coffinier,militante des écoles « hors contrat » et figure de l’éducation conservatrice.

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