Martine Vassal,présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence,lors de l’inauguration de la conférence « Ambition France Transports »,à Marseille,le 5 mai 2025. MIGUEL MEDINA/AFP Martine Vassal doit résoudre une équation complexe d’ici à l’automne. Quelle stratégie choisir pour conserver son siège de présidente de Métropole Aix-Marseille-Provence en 2026,sans se brûler à nouveau les ailes dans le brasier des municipales marseillaises qui s’enflammera après l’été ?
La tête de la deuxième plus grande métropole de France ne se joue pas dans un scrutin direct. Pour la présider,il faut obtenir une majorité parmi les 240 conseillers métropolitains – les maires et des conseillers municipaux ou d’arrondissement des 92 communes qui la composent. Mais il faut être soi-même élu dans une de ces villes.
Propulsée aux manettes de la métropole en septembre 2018 par Jean-Claude Gaudin (Les Républicains,LR),qui lui a cédé son siège,Mme Vassal – alors LR,désormais divers droite – a réussi à sauver son siège en juillet 2020,malgré sa cuisante défaite aux élections municipales face au Printemps marseillais,une coalition de gauche. Un second échec,en 2026,face au sortant,Benoît Payan (divers gauche),qui a remplacé l’écologiste Michèle Rubirola à la mairie après quelques mois,voire une troisième place derrière un Rassemblement national (RN) ambitieux,comme celle que lui attribuent certains sondages,entamerait sa légitimité à diriger la plus puissante des structures politiques du territoire.
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