François Astorg,maire d’Annecy,lors d’un rassemblement de soutien aux victimes d’une attaque au couteau sur le site de l’agression,à Annecy,le 11 juin 2023. GREGORY ROS / EPA / MAXPPP « De l’usure ? »,non. « Qu’il y ait une part de fatigue,oui »,confie François Astorg. Le maire (écologiste) d’Annecy achève un mandat « difficile » et il ne sera pas candidat à sa succession,en mars 2026. « Est-ce que j’ai envie de faire campagne ? Non »,reconnaît-il en recevant Le Monde et la radio Ici Pays de Savoie. « Est-ce qu’à 70 ans [en 2032],je veux continuer à faire de la politique municipale ? Non,précise l’édile. J’ai envie de faire une pause politique. »
Les élections municipales de 2026 sont un test crucial pour les maires écologistes : garderont-ils la dizaine de grandes villes conquises en 2020 – Lyon,Bordeaux ou Strasbourg,entre autres ? En gagneront-ils d’autres ? Dans ce contexte,la décision de François Astorg (qui n’est plus chez Les Ecologistes) pourrait jeter une ombre sur les ambitions des Verts,mais il balaie toute extrapolation : « Ce n’est pas un échec municipal,c’est un choix personnel. »
D’ailleurs,il se dit « fier » de son bilan. Il assure avoir « réalisé 80 % » du projet. Objectif : « Préparer la ville au défi climatique,sur un territoire contraint,entre lac et montagne. Il a fallu réveiller Annecy et on l’a fait. » Car la cité sera,plus que d’autres,frappée par les canicules en 2050,alerte François Astorg. « Ce dont je suis le plus fier,poursuit-il,c’est la transformation de l’espace public et des mobilités. Cela répond aux enjeux climatiques et de qualité de vie. On a végétalisé et apaisé la ville. » Des rues ont été piétonnisées,« des milliers d’arbres » plantés,des cours d’école végétalisées.
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