Entrepreneur depuis quinze ans et auteur de Recherche (désespérément) salariés (Fayard,240 pages,20 euros),Julien Leclercq estime que le rapport des salariés au travail a évolué,avec une aspiration à une plus grande liberté qui s’incarne notamment,à ses yeux,dans « le refus de certains actifs à s’engager dans un CDI ».
Rien de tel dans la restauration : juste avant la réouverture après le Covid-19,je me suis retrouvé face à un mur. Je n’avais que quelques candidatures,et des profils qui ne correspondaient pas forcément à nos attentes. En pareilles circonstances,le rapport s’inverse : l’entrepreneur n’est plus en position de force pour choisir son équipe. De tels recrutements ne peuvent avoir qu’un impact négatif sur la qualité du travail réalisé,la motivation des équipes (avec notamment des arrêts en cours de saison),et l’expérience client s’en ressent.
Nous avons également cherché à agir sur les rémunérations : nous avons proposé des « compléments » avec,en particulier,un dispositif d’intéressement indexé sur la progression du chiffre d’affaires et une prime de fidélité pour les employés restant jusqu’à la fin de la saison.
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