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Vers de nouvelles règles pour réduire les écarts de rémunérations entre femmes et hommes

May 23, 2025 IDOPRESS

Le président du Medef,Patrick Martin,avec la ministre du travail et de l’emploi Astrid Panosyan-Bouvet,à Paris,le 22 novembre 2024. THOMAS SAMSON / AFP Presque sept ans après la création de l’index d’égalité professionnelle,le gouvernement s’apprête à instaurer de nouvelles règles pour réduire les écarts de rémunérations entre les femmes et les hommes. Mercredi 21 mai,il a engagé une concertation avec les syndicats et le patronat sur la transposition dans le droit français d’une directive européenne relative à la transparence salariale. Les protagonistes sont sur leurs gardes : les organisations d’employeurs craignent que les changements à venir infligent des casse-tête supplémentaires aux entreprises,tandis que les confédérations représentant les travailleurs ne veulent pas d’un amoindrissement des normes en vigueur – bien au contraire.

Depuis la loi du 5 septembre 2018,les sociétés employant au moins 50 personnes mesurent les inégalités existant entre les femmes et les hommes au niveau de la fiche de paye. L’exercice donne lieu à la communication,chaque année,d’un index,fondé sur quatre à cinq critères,selon les cas.

Ce mécanisme va être entièrement refondu,la France étant tenue de se conformer à une directive européenne du 10 mai 2023 qui dicte – aux Etats membres de l’Union – des modifications substantielles en la matière. Ainsi,les offres d’emploi devront mentionner,en particulier,une « fourchette » sur la rémunération offerte aux candidats à l’embauche. Surtout,il faudra que les entreprises fassent la transparence sur sept indicateurs,certains d’entre eux ne recoupant pas ceux inclus dans l’index de la loi de 2018 (par exemple,la part de « travailleurs féminins et de travailleurs masculins bénéficiant de composantes variables ou complémentaires [de rémunérations] »).

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