L’ancien chef de l’Etat a été cité par l’avocat de l’accusé Mehdi Nemmouche, qui espérait le questionner sur les négociations ayant conduit à la libération des quatre otages français. Un interrogatoire dont le député de Corrèze s’est habilement sorti, mercredi.
Né dans les prisons brésiliennes, le Primeiro Comando da Capital (PCC) s’impose comme un « expert logistique » du trafic de cocaïne. Il est de plus en plus influent en Europe, notamment dans l’Hexagone qui représente pour ce puissant groupe « un territoire d’intérêt ».
Interpellé en Roumanie, samedi 22 février, et revenu en France dans la soirée de mardi, le narcotrafiquant et ex-fugitif a été mis en examen pour « meurtres, tentative de meurtres, évasion, vol et recel de vol », le tout en bande organisée, ainsi que pour « association de malfaiteurs ».
La dette de l’opérateur va être réduite de 8,6 milliards d’euros. En échange, les prêteurs auront 45 % du capital.
Au cours de cette première semaine d’audience, 11 ex-otages ont témoigné à la barre des sévices inimaginables qu’ils ont subis en Syrie. Leurs témoignages ont aussi permis de documenter la réalité d’un système concentrationnaire dont les Syriens étaient les premières victimes.
Malgré la fragilité de leur modèle économique, des centaines de petites maisons d’édition non liées à un grand groupe défendent une diversité culturelle en prenant des risques. Elles tenaient, du 19 au 21 février, leurs assises nationales à Bordeaux.