La France insoumise, qui rêve d’instaurer un « protectionnisme solidaire », a cherché à marquer sa différence avec la méthode du président américain, tout comme le député François Ruffin, qui pourfend la mondialisation depuis plus de quinze ans. Mais adopter ce type de mesures est loin d’être aisé, rappellent des économistes.
Le président des Etats-Unis a annoncé, mercredi 9 avril, une suspension pour quatre-vingt-dix jours des mesures envisagées, à l’exception de la Chine. « C’était sa stratégie tout du long », a assuré le secrétaire au Trésor, Scott Bessent.
En Isère, le projet de reprise du groupe chimique par une coopérative portée par des salariés, des industriels et des collectivités locales n’a pas convaincu, faute d’avoir eu le temps d’être étayé. Le repreneur s’est engagé à maintenir une cinquantaine d’emplois sur les 450 que comptait le groupe.
Une investigation « urgente » est réclamée par le sénateur Adam Schiff pour déterminer si « le président, sa famille ou d’autres membres de son administration » ont profité, mercredi, d’informations confidentielles sur le revirement de sa politique commerciale.
Dans un rapport rendu public jeudi 10 avril, la haute juridiction financière analyse les effets de notre système par répartition sur le marché du travail et sur la compétitivité des entreprises.
Confrontés à la baisse structurelle de la consommation de vêtements en Europe et à une érosion de leur rentabilité, fabricants et distributeurs tricolores ont fait part de leurs inquiétudes auprès du gouvernement lors de la réunion à l’Elysée, le 3 avril.